Fin de saison

Le mondial Class 40 et la saison 2012 se terminent par une belle dernière journée pour Geodis, on a enfin laissé au ponton nos vieilles chaussettes de spi ( utilisées pour hisser et affaler 200 m² de tissu sans risque en équipage réduit ) et pris un équipier de plus pour nous permettre d’être plus efficaces. Nous terminons donc 12 ème, alors même si le bilan comptable n’est pas bon, nous avons progressé dans pas mal de domaine et observé beaucoup de choses à améliorer pour la saison suivante. En ce sens le bilan est plus que positif.
Nous avons pu constater également que quelques bateaux récemment construits, qu’on pourrait qualifier de prototypes , avancent outrageusement plus vite et qu’un vrai fossé se creuse entre ces bateaux intouchables sur l’eau et à l’achat et le reste des bateaux de séries comme le nôtre.
Il est intéressant de constater que les bateaux les plus récents et les plus chers n’ont d’ailleurs pas de sponsors, sans doute financés par un mécène ou par fonds propres… leur amortissement est tel que les sommes à trouver sont disproportionnées avec les retombées qu’offre un Class’ 40. Et c’est une maladie chronique qu’ont certains propriétaires fortunés que de vouloir s’offrir le bateau le plus cher et le plus rapide pour espérer gagner… la course à l’armement a tué nombre de classe par le passé.
Ce mondial a mis en valeur le positionnement que doit prendre rapidement la Class’ 40 , si elle ne veut pas voir ses adhérents , frustrés de pouvoir continuer à régater à armes égales se détourner vers d’autres séries moins onéreuses