« C’est fabuleux de vivre ça aussi intensément… »
Armel qui affichait une vitesse de 17.96 nœuds au pointage de 9h, était en visio ce matin, tout sourire comme à son habitude !
« Je suis toujours dans l’Alizé en approche de l’Équateur, je ne suis plus très loin. Les conditions se sont renforcées dans la nuit, c’était sympa. Hier c’était un peu calme. J’ai eu quelques passages de grains mais là c’est plus stable et ça va vite ! Ça va mollir à l’approche du pot au noir.
Je devrais passer l’Équateur d’ici une douzaine d’heures, un peu plus. Après on retrouve l’hémisphère nord, ce sera la fin de la partie. Il y a eu la symbolique forte de recouper la trace de la descente, la boucle est bouclée. L’Équateur signe la fin de cette course immense, même s’il reste encore des milles ! C’est une nouvelle étape.
Je suis heureux oui ! Chaque jour je me dis que c’est une chance incroyable de faire cette course, je me le dis tous les jours et même plusieurs fois par jour. C’est fabuleux de vivre ça aussi intensément, d’être aux prises avec mon bateau qui est splendide, je m’éclate.
Je fais régulièrement le tour du bateau pour voir si la structure bouge, si des choses cassent. J’ai lié une relation de confiance avec mon bateau.
Il y a un bateau assez proche, c’est clairement un objectif (ndlr il s’agit de Maxime Sorel) de le rattraper. Il faut rester ouvert à toutes opportunités, les autres sont un peu plus loin mais j’ai un potentiel de vitesse important à cette allure, alors pourquoi pas reprendre quelques places. Mais le principal, c’est quand même d’arriver au bout. Mais il faut rester à l’affut jusqu’à la fin, c’est loin d’être terminé ! »
Bonjour,
J’ai eu le plaisir de porter les couleurs de l’Occitane pendant la virtual régata et de terminer en 34852 ieme position hier au soir apres 71jrs 7 h et 54 min .
Comme pour Armel, j’ai eu quelques déceptions en route: impossibilité de se connecter (souvent ! ) et eu quelques déboires avec les fichiers météo qui varient sans prévenir. Enfin c’est fini et espere repartir pour un tour en mer des que possible.
profiter bien jusqu’au terme de cette belle course.
Kenavo